Yamen ADISSA, En 2019, nous avons souhaité mettre les compétences que nous enseignons à nos élèves au service d’un projet solidaire et social.

Bonjour Yamen. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Yamen Adissa, 43 ans, professeur des métiers de l'électricité et de ses environnements connectés, au lycée polyvalent René Perrin à Ugine.
Je représente aujourd’hui l’ensemble des élèves et professeurs avec lesquels nous sommes fédérés autour d’un projet commun : venir en soutien à l'association albertvilloise "Partage d'Espoir au Sénégal ».

Pourquoi soutenir cette association et quels sont ses objectifs ?
En 2019, nous avons souhaité mettre les compétences que nous enseignons à nos élèves au service d’un projet solidaire et social.
Il était pour nous essentiel de trouver un partenaire actif, qui connaît le terrain, c’est pourquoi nous nous sommes engagés aux côtés de "Partage d'Espoir au Sénégal ».
Nous nous sommes ainsi associés à la construction d'un bâtiment de 2 salles de classe dans le village de Fissel, au Sénégal, afin d’améliorer les conditions de vie des habitants.
Accompagnés par l’association, 16 élèves (section de bac professionnel métiers de l’électricité) et 4 professeurs sont partis pour conduire l’installation de panneaux photovoltaïque et ainsi permettre l’accès à l’électricité.
Suite à notre passage, une salle informatique a pu être installée, faisant de cette école, le centre pédagogique de la circonscription.
Ce projet associant objectifs techniques, humanitaires et pédagogiques a apporté une véritable richesse à nos élèves, tant sur le plan humain que sur la mise en application de leurs connaissances.
Les besoins de l’association sont importants, c’est pourquoi nous avons décidé d’entreprendre à nouveau à leurs côtés.
Ainsi, nous les accompagnons cette année dans un projet, cette fois-ci axé sur la santé, qui a pour objectif la réparation du poste de santé et le développement des activités maraichères en améliorant les conditions d’accès à l’eau du village d’Aga Ndimack.
En soutien à cette action, nous allons mettre en place un équipement photovoltaïque pour apporter l’éclairage et l’électricité à ce poste de santé, et permettre, nous l’espérons, l’arrivée d’un infirmier.
En parallèle cet équipement permettra également d'alimenter la pompe de forage existante, et de fournir jusqu’à 50m3 d’eau quotidiennement.
Comme pour le précédent projet, nous partirons, si nous atteignions nos objectifs en matière de budget, en janvier 2023,accompagnés par 16 élèves, 4 professeurs, et bien entendu par l’association.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre rencontre avec ikami et vous attendiez-vous à ce qu’un réseau immobilier comme le nôtre contribue à ce projet ?
Ma rencontre avec ikami s’est faite par le biais de Céline Bouzon conseillère chez ikami et aussi une amie proche. Je vendais mon appartement et c’est en échangeant avec elle que j’ai pu découvrir les fortes valeurs humaines du réseau.
Par la suite, j'ai rencontré Sylvain Mouraux par le biais de Céline, conseiller chez ikami. Durant cet échange, les deux ne tarissaient pas d'éloges sur l'ADN du réseau qui correspond au code moral du judo. Et nous avons commencé à planifier des actions pour le compte du projet.
L'une d'elles, était l'IP DAY qui nous a permis de gagner en visibilité et d’échanger avec Stéphane Trionfini, l’un des fondateurs d’ikami, qui a choisi de nous soutenir financièrement dans ce projet, tout comme Céline Bouzon et Sylvain Mouraux.
Nous avons été très surpris par l’esprit fédérateur de ce réseau immobilier, et nous remercions encore tous les acteurs qui ont permis ce coup de pouce essentiel pour mener à bien notre projet.